23 février 2018 : En route vers Alger

Le voyage s'est bien passé, tant à l'aéroport de Zaventem où tout s'est super bien enchaîné et les contrôles bien passés, sans longues files d'attente, etc.

Le vol fut moins beau que d'habitude car nous étions en permanence au-dessus de grosses masses nuageuses. Alors les nuages, c'est beau, mais à la longue, ça lasse. Ce fut déjà plus beau quand on a passé les Alpes : voir les sommets montagneux surgir des nuages, c'est tout simplement superbe. Donc, après le petit repas (salade de pâtes aux cornichons et minuscules bouts de courgettes accompagnant trois morceaux de poulet au curry, petit cake au chocolat après un petit pain au fromage à tartiner), j'ai fermé les yeux et ai sommeillé jusqu'aux soubressauts de l'avion annonçant notre longue descente vers Alger.

A l'arrivée, du soleil, un temps sec mais un peu frais. Les formalités d'entrée dans le pays, à part le temps qu'elles prennent, furent agrémentées de sourires et plaisanteries, tant avec les personnes qui nous précédaient dans la file, qu'après, avec le policier dont la soeur faisait des études de topographies et qui regrettait "qu'elle ne soit pas là pour pouvoir parler avec vous car certainement ça l'intéresserait de rencontrer quelqu'un comme vous... et bienvenue... et bon séjour... et bienvenue".

Nous avons dû attendre Mustapha qui m'a reproché de ne pas lui avoir donné plus tôt notre heure d'arrivée. Mais comme il faisait sec, ce temps d'attente ne fut pas pénible, et nous avons papoté boulot, collègues, etc., Ludo et moi.

Prise de possession de nos chambres, au dernier étage de l'hôtel. Là, l'accueil fut tellement chaleureux que j'ai même eu droit à la bise de la réceptionniste disant que ça faisait si longtemps (trois mois seulement...) et que ça faisait vraiment plaisir de nous voir, surtout Madame, et qu'on était les bienvenus, et qu'il faisait froid mais qu'on était les bienvenus... On a eu droit à une poignée de main du directeur qui nous a aussi souhaité la bienvenue... et on a eu 10% de ristourne sur le prix des chambres.

Alors avec cet argent économisé, j'ai demandé à Mustapha s'il pouvait nous emmener aux ruines romaines, le lendemain. Rendez-vous fut pris à 13 heures. C'est à environ 90 km d'Alger. Nous en aurons pour 1h30 de route, deux heures de visite puis retour. J'ai trop envie de voir ce qu'il y a en dehors d'Alger!... Nous rentrerons pour le souper et préparer notre première journée de formation. Je sens que ce sera chouette.

Tiens, j'ai oublié de dire ce qu'il y avait au resto de l'hôtel, ce soir-là : de la soupe bonne mais un peu indéfinissable. Je pense que c'était une sorte de velouté de chou fleur. Ensuite, j'ai opté pour les légumes et la semoule de couscous. Etrange : pas de pois chiches, pas de piquant... Bon... mais je trouve que mon couscous à la marocaine est meilleur que le leur à l'algérienne. Par contre, je n'ai pas pu résister à une autre marmite dans laquelle il y avait des céleris gratinés, et j'ai bien fait. Pour terminer, un petit éclair à la crème de café couvert d'une sauce caramélisée au café également : pas mal... En partant, j'ai pris une grosse orange que j'ai emportée dans ma chambre. Je ne l'ai pas encore mangée.

La chambre au 7e étage était un peu fraiche. 8°C dehors, avec un peu de vent...