25 octobre 2014 : premier jour de congé

Ouf ! Je suis en congé. Neuf jours dont je vais essayer de faire le meilleur usage possible. Cela ne va pas être facile car je suis partie en laissant derrière mois des chantiers inachevés qui ne vont pas manquer d'occuper mon esprit. Une fois encore, j'ai ce regret profond de ne pas savoir où se trouve le bouton ON/OFF de mon cerveau !

A l'ordre du jour, en tout cas d'un de ces jours : aller voir les murs et le chat de ma puce.

Pourquoi les murs ? Parce que son compagnon et elle ont tout retapissé et repeint dans leur petit appartement. Comme c'est leur première expérience de la chose, ils sont très fiers du résultat de leurs efforts, et je veux partager leur plaisir.

Pourquoi le chat ? Parce qu'ils sont allés chercher hier leur nouveau petit compagnon, une petite chatte main coon, véritable fabrique à ronrons, apparemment. Je suis curieuse de voir et d'entendre cela en vrai.

Ma puce aura 25 ans mardi prochain... Le temps passe vite, beaucoup trop vite, et j'ai l'impression de passer à côté de pas mal de choses. Aujourd'hui, ma vie est "métro, boulot, dodo", ce qui n'a plus l'air de me satisfaire. Je suis fatiguée et aussi frustrée. Frustrée de ne plus me consacrer de temps, frustrée de ne plus avoir de temps à consacrer à mes enfants, mes amis... Il faut que je change quelque chose dans cette vie qui ne me convient plus. Mon boulot me plait toujours autant, même si la pression y est de plus en plus grande, mais il ne m'apporte plus toutes les satisfactions nécessaires à mon épanouissement. Je vais donc (tenter de) modifier certaines choses.

Première étape dans ces changements : j'ai dit, j'ai pleuré mon ras-le-bol en mettant en avant qu'à force d'avoir trop à faire, beaucoup trop restait inachevé, par manque de temps, par dispersion de mes investissements. J'ai dit mon aversion de la routine de certaines tâches, certes nécessaires, mais qui me demandent une énergie telle qu'elles me distraient du réellement intéressant et constructif. On m'a entendue, on a fait mine de trouver des solutions alternatives.

Deuxième étape : j'ai recentré mon attention sur ce qui me permet de me grandir, ce qui m'enrichit intellectuellement. Je n'ai cependant pas omis les "routines" car en attendant la mise en place officielle de la solution alternative de la première étape, il faut tout de même bien que les choses avancent.

Troisième étape : J'ai bien réfléchi aux opportunités qui existent aujourd'hui et n'existeront plus demain, de raccourcir mon temps de travail : je vais passer à 4/5 temps. En tout cas, dans ma tête le chemin est fait. J'en ai parlé avec la responsable des ressources humaines qui m'approuve. Je n'en ai pas encore parlé à ma big bosse car j'attends l'instant favorable. Pas facile, ma big bosse, donc...

4/5 temps... Un jour par semaine à ne plus devoir faire près de deux heures de route pour aller au boulot ! Reste à voir si le boulot qu'on met sur ma planche va aussi passer à 4/5. J'ai des doutes, et à mon avis mes doutes sont fondés. A moi de gérer cela, progressivement s'il le faut, pour arriver à retrouver un rythme qui me permette de renouer avec le plaisir de pouvoir faire ce que je veux quand je veux au moins un jour par semaine...

Allez, je me donne encore une semaine de réflexion, voire la possibilité de faire quelques calculs plus précis pour évaluer les impacts que ce changement aura, le cas échéant. Et à la "rentrée", j'affronte ma direction !