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L'interdiction du glyphosate en Région wallonne
La Région wallonne avait décidé, en mars de cette année, d'interdire l'utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate (dont le plus connu est le Roundup de la firme Monsanto).
Cette interdiction vallait pour les particuliers, mais aussi pour les professionnels, accordant cependant à ceux-ci une période transitoire allant jusqu'à la mi-2018.
Le glyphosate peut-être cancérogène
La Région appuyait sa décision sur des études dont les résultats laissent craindre que le glyphosate soit cancérogène.
En effet, le glyphosate est classé depuis le 20 mars 2015 comme cancérogène « probable » par le Centre internatrional de recherche sur le cancer. Cependant, un panel d'experts de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture a estimé, en mai 2016, qu'il était improbable que le glyphosate soit cancérigène par voie alimentaire.
D'autres études ont dit le contraire, ou au moins minimisé cette appréciation, dont certaines affirmant que rien ne prouve que le glyphosate est carcinogène (vous trouverez ci-dessous quelques définitions, pour comprendre qu'on ne parle pas toujours de la même chose, et que donc on semble comparer des pommes et des poires).
Je ne me prononcerai pas : je ne suis pas scientifique, et je ne peux que lire ce qu'on écrit, sans trop comprendre. Mais j'ai lu aussi que :
"Des documents déclassifiés par la justice américaine en mars 2017 montrent toutefois que, dès 1999, l'entreprise Monsanto « s'inquiétait sérieusement [...] du potentiel mutagène du glyphosate », sans cependant modifier son discours officiel sur l'innocuité de la molécule." (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glyphosate)
L'Echo annonce le recours en justice de Phytofar
Or, ce 24 août, Michel Lauwers, dans l'Echo, titre :
"Monsanto & Cie attaquent l'interdiction du Roundup - Leur association professionnelle Phytofar porte le combat au Conseil d'Etat"
Quelques définitions
cancérogène : qui favorise l'apparition d'un cancer.
cancérigène : qui favorise le développement d'un cancer déjà déclaré
carcinogène : s'emploie dans le traitement de carcinome, un type de cancer de la peau particulier.
Devoir de prudence contre intérêts financiers
Ne doit-on pas appliquer un simple principe de précaution ?
En voilà assez, de ces "assassins à petit feu" irresponsables !
Si on a un doute sur un aliment, on ne prend pas le risque de le manger, on le jette.
Si on a un doute sur un DESHERBANT (ou plus précisément sur un de ses composants), on DOIT arrêter de le produire, de le vendre, de l'utiliser.
Ces grosses multinationnales ont les moyens de recycler leurs chercheurs sur des recherches qui pourraient sauver l'humanité. Au lieu de cela, elles s'évertuent, encore et encore, à vouloir empoisonner les pelouses ou rampent nos enfants, les trottoirs sur lesquels les eaux de pluie s'écoulent et vont polluer nos eaux souterraines. TOUTES nos eaux souterraines, même celles en bouteilles, puis nos océans, polluants les poissons que nous mangeons.
Cela fait des décennies que j'ai banni de chez moi ce genre de produit. Et voilà que maintenant, c'est (un peu) avec MON argent qu'il va falloir que nos représentants politiques défendent leur décision qui est pourtant celle de la précaution et de la raison.
Plutôt que de s'attaquer au produit, n'y a-t-il pas un bon avocat (une batterie d'avocats...) pour s'attaquer aux dirigeants-mêmes de ces entreprises, en les rendant personnellement responsables ?
Pour nos bambins qui rampent dans l'herbe de nos parcs, pour les agriculteurs qui produisent nos légumes, pour ceux qui habitent près des rivières, qui boivent de l'eau, qui s'y baignent... Qui nous prouve que nos légumes ne sont pas ou ne seront pas des sources de maladies ? Qui nous prouve que l'air que nous respirons dans nos campagnes n'est pas dangereux ? Comment peut-on ne pas avoir de craintes quand on sait que certaines plantes développent une résistance à ces herbicides, plantes non comestibles et tellement envahissantes ?
Pour en savoir plus et lire l'article
L'article paru dans la presse est à lire ici (publication émanant de l'agence Belga ce 24/8/2017):