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La chouette vagabonde

Lire, manger, se promener, découvrir... des coups de gueule, voyages, passions, lectures... ou les derniers hôtels dans lesquels je me suis arrêtée; parfois, des recettes de plats régionaux, une fleur qui vient d'éclore ou le presque silence d'un matin qui se lève sur la ville...

28 février 2016 : Premier voyage à Alger (2)

Publié le 5 Mars 2016 par Claudine Bel in Alger, Voyages, Boulot, Journal

Voyage mouvementé, plein d'imprévus : partie heureusement une heure plus tôt que l'heure raisonnable de base, mon train s'est arrêté aux portes de Bruxelles à cause d'une panne d'aiguillage (45 minutes de retard sur un trajet théorique d'une heure...); arrivée à la gare du midi pour prendre le TGV vers l'aéroport Charles de Gaulle, on apprend que le check-in des bagages ne va finalement pas se faire à Bruxelles mais à Paris ("ah non, madame, pas avant le train de midi, vous comprenez... " Ben non, je ne comprends pas, mais ce n'est pas grave. A Charles de Gaulle (une sorte d'aéroport monstre par sa taille), nous avons 45 minutes pour faire le transfert et le check-in, le contrôle des passeports, la douane etc., donc pas le temps de rêver. Et il y a un monde fou partout (ce sont les congés d'hiver d'une des zones scolaires de France). On resquille un peu au niveau de la file, on fonce vers le porte L27 (qui se trouve mentionnée sur notre billet et sur les panneaux), on y arrive 1/4 d'heure avant l'embarquement, et là, on nous dit "ah ben non, ça a changé, c'est à la porte K22... Re-attendre la navette, se redépêcher, pour finalement être dans une file pas trop dense devant la fameuse porte K22. Un peu après, on monte dans un avion bondé, on s'assoit et on attend : un passager ne s'est pas encore présenté alors qu'il a enregistré ses bagages. Si nécessaire, on ressortira tous les bagages de l'avion pour trouver les siens... Je ne sais pas si, finalement, le passager est arrivé ou si ses bagages ont été débarqués. On finit par s'envoler avec 35 minutes de retard.


Repas frugal : sorte de petite pizza pliée, yaourt et quartiers d'orange, eau, café. Puis cela se met à secouer copieusement. On doit rattacher nos ceintures. Nous sommes dans un orage. On voit les éclairs autour de nous. Un peu avant cela, on voyait la mer sous nous. Là, c'est la purée de pois. Un passager est en train de partager avec un sachet en papier tout son petit repas frugal... et ses boyaux. Je pense que les sachets des voisins ont dû y passer aussi, vu les borborygmes entendus qui n'étaient pas des déflagrations de tonnerre... Les aérofreins, sortis un instant avant sont rentrés et on reprend de la hauteur : pas possible d'atterrir dans de telles conditions. On remonte au-dessus des nuages (vus comme cela, ils sont très beaux) et on opère une longue courbe lente tout en redescendant doucement, secoués toujours, mais sans éclairs, cette fois.
On se pose enfin merveilleusement bien sur une piste visiblement un peu courte (freinage "virile" mais bien droit, merci au pilote et aux mécanos d'entretien).


Un pale soleil timide donne naissance à deux superbes arcs en ciel sur ciel noir. Quelques gouttes, mais pas au point de nous mouiller.


Algérie, nous voici !

Alger - Mercure aéroport - Chambre 224 - Photo Claudine Bel

Alger - Mercure aéroport - Chambre 224 - Photo Claudine Bel

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